La frontière entre le renoncement et l’acceptation est mince. Ces deux notions peuvent paraître très similaires. Toutes deux impliquent en effet un changement de perspective par rapport à une situation.
Pourtant, ce sont deux mots très différents.
L’acceptation est un processus qui se déroule de manière consciente. Nous accueillions ce qui est et nous en faisons quelque chose de profitable.
En revanche, le renoncement n’est pas un objectif désiré. Le renoncement survient de manière plus inconsciente et génère généralement du malaise, de la tristesse. On associe souvent le renoncement au fait de baisser les bras.
Il est important de comprendre que dans l’acceptation, l’Homme a un rôle actif, dans le renoncement, il a plutôt tendance à être passif : Nous faisons généralement porter la responsabilité de notre changement de perspective à des facteurs extérieurs et conjoncturels.
Savoir différencier l’acceptation du renoncement est un exercice très intéressant.
En effet, une fois la distinction faite, Il est tout à fait possible de passer du renoncement à l’acceptation. En prenant pleine conscience d’un fait inconscient et donc non-maîtrisé, vous arriverez à reprendre le contrôle de la situation. La citation « Quand on ne peut pas revenir en arrière, on ne doit que se préoccuper de la meilleure manière d’aller de l’avant » illustre parfaitement ce processus.
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